Distribution
Direction artistique : Laurian Rufflé / Mise en scène : Valentin Naulin
Collaboration artistique : Maxime Bonnin
Écriture et interprétation : Valentin Naulin, Laurian Rufflé
Regard chorégraphique : Julien Andujar
Création et régie Lumière : Mari Giraudet
Création musicale : Lou Cadet
Costumes, perruques et maquillages : Laurian Rufflé
Sainte et Martyre sont deux drags queens, deux “folles” enragées contre la société hétéropatriarcale et qui, un jour, décident de riposter. Dans un coup de colère, provoquant une avalanche d’événements invraisemblables, elles se retrouvent à la tête d’une prise d’otage. Que faire ? Revendiquer un coup d’État et renverser le gouvernement semble être une bonne idée. Emportées dans leur folie destructrice – et mystique – elles sèment le chaos et la panique dans le pays ; l’armée s’en mêle ; Dalida et Kylie Minogue également. En tout cas, une chose est sûre : le monde ne sera plus le même après “L’Affaire de l’Acapulco Sunlight” !
Soutiens & Partenaires
Production déléguée : Kraken
Avec le soutien de : Département Loire-Atlantique, DILCRAH (Délégation Interministérielle de Lutte Contre le Racisme l’Antisémitisme et l’Homophobie), Ville de Nantes-Les Fabriques, TU-Nantes, Bain public (St Nazaire), Handiclap (APAJH 44), Libre Usine (Nantes), Cie Fidèle Idée, Hangar Cassin (Nantes)
DOSSIER DU SPECTACLE
(lien téléchargeable)
Extrait du dossier
Les drag-queens sont partout : à la télévision, à la radio, dans les magazines… Elles ont récemment pris du galon dans l’imaginaire collectif et, enfin, on reconnaît le drag comme un art à part entière – un mélange de savoir-faire en terme de costume ou de maquillage, et de performances pop et pailletées. En somme : un excellent divertissement.
Seulement l’histoire de cet art nous emmène ailleurs : le drag a épousé les évolutions et les combats de la communauté LGBT+ depuis ses débuts. Les drag-queens et kings sont là pour bousculer, pour remettre en cause l’ordre établi. Elles se rient de la binarité des genres, parodient la société hétéropatriarcale et envoient valser les conventions avec humour. Ce sont des outsiders, et c’est ainsi que nous les aimons.
Nous défendons un art qui s’expérimente, qui se prend dans la face. Nous nous sommes donc appuyés sur nos parcours respectifs pour croiser l’art théâtral et l’art du drag. Après plusieurs résidences, au TU-Nantes et à la Libre Usine, nous avons pris le parti de nous engouffrer dans une fiction déjantée : nous préférons montrer plutôt que démontrer.
Nous allons immerger complètement les spectateur•ices dans l’univers drag, en utilisant les outils dont dispose le théâtre. Le but étant toujours de réussir à transmettre les enjeux propres au drag : une forme de dérision face à l’oppression.